Babine
Babine est un conte familial, un film québécois entre fantastique, poésie et émotion. Babine est le fou du petit village de Saint-Élie-de-Caxton, il est accusé à tort par le nouveau curé d'avoir mis le feu à l'église du patelin et d'avoir causé la mort de son confrère, le vieux curé. A cette époque, l'église catholique exerce encore une forte répression au Québec et le (faux) coupable risque la peine de mort...
L'histoire, adaptée au cinéma par Fred Pellerin de son propre conte Il faut prendre le taureau par les contes, est racontée de manière à ce qu'elle serve de parabole, de métaphore sur la tolérance. Il faut préciser que Saint-Élie-de-Caxton est le village natal de Fred Pellerin (où il continue d'habiter) et qu'il a donc tenu à rendre hommage aux habitants et à ces histoires qui se transmettent oralement de génération en génération. Le résumé du film en dit long : "C'est l'histoire de Babine et aussi celle des gens de son village : Toussaint Brodeur l'éleveur de mouches, le Forgeron amoureux de la Veuve de St-Barnabé qui le trompe avec le Vieux Curé, Méo le coiffeur qui maganne la tête de ses clients parce que toujours pompette, Madame Gélinas enceinte depuis vingt ans qui n'arrive plus à faire lever ses gâteaux, la belle Lurette qui pleure son amoureux parti pour la guerre et effeuille sans cesse des marguerites et bien sûr Babine le fils de la Sorcière aux prises avec l'intransigeant Curé Neuf."
On a beaucoup entendu parler du film dans les médias pour ses effets spéciaux - toujours au service d'une certaine poésie, voire féérie - mais aussi pour ses acteurs principaux qui livrent une interprétation remarquable, en particulier Vincent-Guillaume Otis dans le rôle du fou inoffensif et Luc Picard, le réalisateur, dans le rôle de son tuteur et ami.
En bref, un film "grand public" et "gros budget" agréable, à la fois original et universel.
L'histoire, adaptée au cinéma par Fred Pellerin de son propre conte Il faut prendre le taureau par les contes, est racontée de manière à ce qu'elle serve de parabole, de métaphore sur la tolérance. Il faut préciser que Saint-Élie-de-Caxton est le village natal de Fred Pellerin (où il continue d'habiter) et qu'il a donc tenu à rendre hommage aux habitants et à ces histoires qui se transmettent oralement de génération en génération. Le résumé du film en dit long : "C'est l'histoire de Babine et aussi celle des gens de son village : Toussaint Brodeur l'éleveur de mouches, le Forgeron amoureux de la Veuve de St-Barnabé qui le trompe avec le Vieux Curé, Méo le coiffeur qui maganne la tête de ses clients parce que toujours pompette, Madame Gélinas enceinte depuis vingt ans qui n'arrive plus à faire lever ses gâteaux, la belle Lurette qui pleure son amoureux parti pour la guerre et effeuille sans cesse des marguerites et bien sûr Babine le fils de la Sorcière aux prises avec l'intransigeant Curé Neuf."
On a beaucoup entendu parler du film dans les médias pour ses effets spéciaux - toujours au service d'une certaine poésie, voire féérie - mais aussi pour ses acteurs principaux qui livrent une interprétation remarquable, en particulier Vincent-Guillaume Otis dans le rôle du fou inoffensif et Luc Picard, le réalisateur, dans le rôle de son tuteur et ami.
En bref, un film "grand public" et "gros budget" agréable, à la fois original et universel.
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