8.8.11

Et Doris devint... maman

Eh oui, une nouvelle aventure a commencé depuis quelque temps pour Doris, qui a lentement mais sûrement laissé son blogue à l'abandon. Déjà étant enceinte, mon état de santé physique ne permettait plus tant de sorties culturelles ni d'escapades plus ou moins lointaines, sans compter le manque de temps pour écrire sur les quelques rares découvertes que j'ai pu faire. Aujourd'hui maman d'une petite choupinette de 42 jours (j'adore ce mot : choupinette ! je ne sais pas où je l'ai entendu et emprunté), cela sera encore plus difficile de me ménager du temps pour la tenue de ce blogue. J'essaie déjà de trouver le temps pour me reposer et me divertir un peu, ce qui n'est pas gagné ! Sans compter que j'ai envie de profiter au maximum de ces doux moments qui passent si vite...
Mais je garde espoir que je retrouverai bientôt le goût et le temps de partager avec vous de nouvelles découvertes, peut-être sous un regard renouvelé, ou ne serait-ce que de rattraper les occasions perdues et publier les dernières photos de nos vacances. Après tout, le congé de maternité, lui, n'en est qu'à ses débuts.

22.1.11

Chansons d'amour

Une des plus belles chansons d'amour québécoises que j'ai pu entendre la dernière année est On va s'aimer encore, de Vincent Vallières. Certes sentimentale et idéaliste, elle sonne comme une promesse d'amour à travers le temps. Un pied de nez à l'époque moderne et ses travers matérialistes et éphémères.



Un peu plus légère et joyeuse, mais dans une veine musicale et des valeurs similaires, San Francisco d'Alexandre Poulin invite au rêve et au voyage, à croquer la vie à deux à pleines dents.


12.1.11

Chanson d'hiver

Une adaptation savoureuse de la chanson classique américaine Baby It's Cold Outside par le groupe québécois Otarie : Bébé y fait frette dehors!

9.1.11

Incendies

Après Polytechnique, Denis Villeneuve est revenu en force avec son quatrième long-métrage Incendies, un des films québécois le plus acclamé par la critique et le public en 2010 (pour une fois qu'ils sont d'accord), une adaptation d'une pièce de théâtre de Wadji Mouawad. Sous l'influence du classement de ce film dans les "tops" de l'année 2010 par les critiques et des prix reçus dans les festivals internationaux, je suis allée au Cinéma du Parc pour un petit rattrapage.
D'emblée, le film nous plonge au Moyen-Orient, dans une scène où de jeunes garçons se font raser le crâne tout en regardant le spectateur dans les yeux ; et dans une ambiance hypnotique appuyée par la musique envoûtante de Radiohead. Cet étrange contraste est une ouverture toute significative pour un film qui oscille sans cesse entre le réalisme et un esthétisme prononcé.
Le synopsis : Lorsque le notaire Lebel fait à Jeanne et Simon Marwan la lecture du testament de leur mère Nawal, les jumeaux sont sidérés de se voir remettre deux enveloppes, l'une destinée à un père qu'ils croyaient mort et l'autre à un frère dont ils ignoraient l'existence.
Jeanne voit dans cet énigmatique legs la clé du silence de Nawal, enfermée dans un mutisme inexpliqué lors des dernières semaines avant sa mort. Elle décide de partir immédiatement au Moyen-Orient exhumer le passé de cette famille dont elle ne sait presque rien...
Simon, lui, n'a que faire des caprices posthumes de cette mère qui s'est toujours montrée distante et avare d'affection. Mais son amour pour sa soeur le poussera bientôt à rejoindre Jeanne et à sillonner avec elle le pays de leurs ancêtres sur la piste d'une Nawal bien loin de la mère qu'ils ont connue...



Même si l'on peut deviner qu'il fait référence à la guerre du Liban, le réalisateur prend soin de ne pas donner trop de détails historiques et de laisser un certain flou autour des événements passés ou des lieux évoqués. Cela ne rend le propos que plus universel.
Le récit est servi par de constants allers-retours dans le passé de cette mère si courageuse, dont ses enfants ne savent rien. L'absence de transition et la ressemblance entre la mère et la fille obligent le spectateur à rester très attentif au fil des séquences pour comprendre quand se situe l'action et dérouler le fil d'ariane qui l'amènera à une complète recomposition et compréhension de l'histoire. Les morceaux se recollent au fur et à mesure, par touches, pour nous rapprocher de plus en plus de l'horreur de la vérité.
Malgré la violence du récit, comme dans Polytechnique, le réalisateur se sert d'ellipses ou du hors-champs pour éviter une surdramatisation inutile. Aussi, la beauté, la sécheresse et la luminosité des paysages de la Jordanie épanche un peu la souffrance psychologique des personnages et le drame des situations. Un film très dur mais qui reste sobre et juste.

3.1.11

Bilan cinéma 2010

Cette année, je ne vous propose pas de bilan, encore moins de classement. Ce serait bien trop prétentieux compte tenu du nombre de films de l'actualité cinématographique que j'ai pu voir. Voici seulement une sélection de films qui, selon moi, valent la peine d'être vus, par ordre de préférence.

Another Year, M. Leigh
L'arbre (The Tree), J. Bertuccelli
Un Prophète, J. Audiard
Incendies, D. Villeneuve
The Ghost Writer, R. Polanski
El secreto de sus ojos (Dans ses yeux), J. J. Campanella
The Social Network, D. Fincher
Mine Vaganti (Le premier qui l'a dit), F. Ozpetek
You will meet a tall dark stranger, W. Allen
Les Amours Imaginaires, X. Dollan


Ruth Sheen et Jim Broadbent dans Another Year