29.3.10

Benjamin Chee Chee et Cecil Youngfox

Découverts au Marché Bonsecours, Benjamin Chee Chee et Cecil Youngfox sont deux artistes autochtones canadiens, tous deux originaires du Nord-Est de l'Ontario.

Benjamin Chee Chee (1944-1977)
Après une jeunesse instable, Chee Chee, d'ascendance ojibwée (plus de détails sur cette nation), déménage à Montréal en 1965 ; on l'encourage alors à cultiver son goût du dessin. Sa première exposition, tenue après son installation à Ottawa en 1973, se compose de toiles abstraites aux motifs géométriques en formes de blocs. En 1976, son style avait pris une tournure radicalement différente, avec des représentations linéaires sobres d'oiseaux et d'animaux aux traits nets et élégants, caractérisées par un vif sens de l'humour et un mouvement intense. Contrairement à d'autres artistes autochtones, Chee Chee nie tout contenu symbolique : selon lui, il s'agit plutôt de « créatures du présent » dont les formes traduisent ses conceptions esthétiques. Au faîte de sa gloire, après une rechute dans l'alcoolisme, il se suicide en prison à Ottawa.
D'après l'Encyclopédie canadienne

Learning

Good Morning!

Mother & Child

Friends

Swallows

Spring Flight

Wait for Me

Cecil Youngfox (1942-1987)
Cecil Youngfox est né à Blind River, en Ontario, de parents ojibwa et métis. Il a fait ses études au Collège de théologie Newman, à Edmonton, en Alberta. Lorsqu'il a pu vivre de son art, il a ouvert un atelier à Toronto. Youngfox est retourné fréquemment dans le Nord de l'Ontario pour s'entretenir avec les jeunes étudiants de la région et les encourager à poursuivre leur apprentissage.
D'après un porte-parole de la galerie d'art et d'artisanat ojibwas Whetung, à Curve Lake, en Ontario, les toiles de Youngfox témoignent de son héritage métis et de son éducation chrétienne, et rappellent souvent les cérémonies traditionnelles et les symboles liés aux esprits et à la spiritualité. L'artiste est connu pour ses représentations picturales aux couleurs vives des traditions culturelles de son peuple. De son vivant, il était considéré comme l'un des grands artistes autochtones du Canada.
D'après Postes Canada

Joyous Motherhood

Returning

Windigo

Winter Travel

5.3.10

Ana Moura

C'était le spectacle de clôture du festival Montréal en Lumière. La communauté portugaise de Montréal, ainsi que les lusophiles dont je fais partie, étaient réunis au Centre Pierre-Péladeau le 27 février, pour écouter pour la première fois à Montréal la fadista portugaise Ana Moura.
Une voix profonde et sensuelle, une présence pleine de douceur et d'élégance, une réelle connivence avec le public, ont fait de ce spectacle un beau moment d'émotions partagées. Une fois de plus, je me suis laissée emportée par ces mélodies si transcendantes... il y a peu de musiques qui m'émeuvent autant sans même que je ne comprenne les paroles !
Ana était accompagnée de trois musiciens d'exception. Une guitare classique, une basse et une guitare portugaise : trois instruments à cordes qui se mariaient parfaitement bien et répondaient à la voix chaleureuse d'Ana, dans des morceaux du répertoire traditionnel du fado et des compositions plus personnelles.





Même si j'avais préféré quelque peu le timbre de voix de Mariza, Ana Moura a été une belle découverte musicale. Dans sa carrière, la chanteuse portugaise a eu la chance de participer à un projet avec les Rolling Stones, Stones World, et elle nous a livré quelques interprétations de leurs chansons étrangement revisitées en fado : No expectation et Brown Sugar.





Pour écouter plus de morceaux et suivre son actualité, voir le Myspace d'Ana Moura.