30.8.09

Éric Lapointe, une grande gueule attachante

C'est certain, il ne faut pas comparer l'incomparable, mais lorsque j'ai vu Éric Lapointe débarquer sur scène avec sa clope, sa voix rauque et sa déguaine de rockeur, je n'ai pu m'empêcher de penser à Johnny Hallyday. Lapointe serait-il une sorte de Johnny québécois ? En faisant une petite recherche, j'ai même pu trouver qu'Éric Lapointe avait repris la célèbre chanson Ma gueule.
Éric Lapointe fait partie des chanteurs les plus populaires du Québec. Il a commencé sa carrière il y a une quinzaine d'années et a enchaîné les succès et les récompenses. Il tient le haut de l'affiche des plus grands festivals de l'été - mais il n'en coûte pas cher de le voir en concert.
Si sa musique s'inscrit dans la lignée du pop-rock sans la révolutionner particulièrement, c'est plus sa voix et son personnage uniques qui marquent l'esprit. Ses balades rock sentimentales laissent toute sa place à son talent d'interprétation. Les paroles, simples, assument la façon de parler québécoise dans laquelle les gens se reconnaissent. Sans compter son physique séducteur et viril, dont les femmes raffolent...
Je l'avoue, je n'ai pas particulièrement apprécié les vidéoclips que j'ai trouvés... Rendez-vous donc plutôt sur son Myspace pour écouter quelques tounes.

Premier été à Montréal

L'été s'amorce avec la fête de la Saint-Jean-Baptiste, fête nationale du Québec, le 24 juin. Le Québec n'étant pas un pays indépendant mais une nation, c'est une fête familiale populaire loin de toute considération militaire. A Montréal, un grand défilé est organisé, incluant les Géants, des personnages représentatifs de l'histoire et de la culture québécoises d'hier et d'aujourd'hui. Puis, la fête se poursuit du côté du Parc Maisonneuve avec un grand concert gratuit, des groupes et des artistes québécois les plus connus. Les familles investissent les pelouses et attendent la tombée de la nuit en savourant les premières crèmes glacées de l'été.






Le célèbre festival international de jazz de Montréal fêtait sa 30ème édition. Cette année, le temps n'a pas souvent été au beau fixe. Mais n'empêche que j'ai pu écouter Stevie Wonder, Patrick Watson, Ben Harper et découvrir plusieurs petits groupes sur la Place des Arts pendant ma pause déjeuner.




Le parc d'attractions La Ronde et son festival de spectacles pyrotechniques L'International des feux Loto-Québec. Tous les samedis soir de l'été, les différents pays en compétition s'affrontent. Le 15 août, un spectacle en hommage au Cirque du Soleil était présenté par la société québécoise Concept Fiatlux. Quarante-cinq minutes d'émerveillement !




Le Festiblues au Parc Ahuntsic, dans le Nord de Montréal. L'occasion de découvrir le groupe Les Porn Flakes avec des artistes du rock québécois comme Éric Lapointe, Kevin Parent, Martin Fontaine, Patrick Bourgeois, Suzie Villeneuve, Lulu Hughes, Elizabeth Blouin-Brathwaite et l'animateur Guy A. Lepage. (Et de constater qu'un zoom me serait bien utile dans de telles circonstances!) Une soirée très agréable et accessible à tous pour une somme modique.



Enfin, le festival de la communauté grecque de Montréal, "La Flamme hellénique" au Parc Jean-Drapeau. Grande déception, nous attendions un groupe de danses folkloriques qui ne s'est pas manifesté. A la place, c'est le public qui a investi la piste de danse.



10.8.09

Ilhan et son harem

Dans le cadre du festival du monde arabe, j'ai eu l'occasion de découvrir le danseur turc Ilhan Karabaçak et sa troupe à l'Olympia de Montréal. Dans une explosion de sonorités et de costumes orientaux, le spectacle présentait plusieurs variantes de danses orientales, mais que je trouvais plutôt mises au goût du jour. N'étant pas spécialiste de la question, j'ai apprécié le spectacle à la mesure de ma perception.
J'ai trouvé les danseuses du "harem" trop tendues et stressées dans la première partie du spectacle ; certaines n'ont réussies à "se lâcher" et à vraiment donner du leur que dans la dernière partie. Il manquait sans doute un peu d'assurance et nous nous sommes demandés si elles n'étaient pas les élèves du danseur, encore peu habituées à donner des représentations.
C'est certain que nous avons préféré les parties dansées par Ilhan, qui nous hypnotisait littéralement avec son corps svelte, parfaitement sculpté et parfaitement synchronisé avec le rythme des percussions. C'est assez étonnant de découvrir le baladi, cette danse traditionnellement attribuée aux femmes, dansé par un homme plein de grâce et d'élégance.