Life in a Bubble (Tel-Aviv)
Trois jeunes Israéliens, Noam, disquaire, Yali, gérant de café, et Lulu, vendeuse dans une boutique de produits de beauté, partagent un appartement dans un quartier branché de Tel-Aviv. Dans ce cocon quasi déconnecté de la réalité des territoires et des conflits politiques qui agitent le pays, ils mènent une existence tout à fait ordinaire, préférant se concentrer sur leur vie amoureuse. Leur quotidien va pourtant être bouleversé par l'arrivée d'Ashraf, un Palestinien dont Noam tombe amoureux.
Je suis sortie abasourdie de la projection de The Bubble, d'Ethan Fox. Après avoir suivi au quotidien ces jeunes gens au coeur de Tel-Aviv, après s'être attaché, avoir ri, aimé, pleuré avec eux, c'est difficile de s'en séparer aussi cruellement, sur une note aussi dramatique et pessimiste. La séquence d'ouverture, d'une intensité dramatique forte - au Check Point de Naplouse où les Palestiniens sont fouillés, une femme perd ses eaux et le bébé meurt avant l'arrivée d'une ambulance -, annonce déjà le douloureux final. Entre les deux, comme entre parenthèses, des moments d'insouciance, de beauté, d'échange, d'amour sont montrés. Il s'agit bien d'une "bulle" de bonheur, au milieu du conflit israëlo-palestinien. La ville de Tel-Aviv apparaît animée, agréable à vivre, lorsqu'on oublie ce qu'il y a autour. La "politique" est vécue par les protagonistes comme un sujet tabou, une menace plus ou moins définie. La bulle finit par éclater (comme une bombe) sous les pressions extérieures. La violence s'immisce de force dans la vie des personnages... jusqu'au désespoir.
De jeunes acteurs justes et émouvants au service d'un film courageux, qui s'attaque à la fois à deux sujets "chauds" - homosexualité, conflit israëlo-palestinien - pour nous livrer une histoire unique mais à résonance universelle.
Je suis sortie abasourdie de la projection de The Bubble, d'Ethan Fox. Après avoir suivi au quotidien ces jeunes gens au coeur de Tel-Aviv, après s'être attaché, avoir ri, aimé, pleuré avec eux, c'est difficile de s'en séparer aussi cruellement, sur une note aussi dramatique et pessimiste. La séquence d'ouverture, d'une intensité dramatique forte - au Check Point de Naplouse où les Palestiniens sont fouillés, une femme perd ses eaux et le bébé meurt avant l'arrivée d'une ambulance -, annonce déjà le douloureux final. Entre les deux, comme entre parenthèses, des moments d'insouciance, de beauté, d'échange, d'amour sont montrés. Il s'agit bien d'une "bulle" de bonheur, au milieu du conflit israëlo-palestinien. La ville de Tel-Aviv apparaît animée, agréable à vivre, lorsqu'on oublie ce qu'il y a autour. La "politique" est vécue par les protagonistes comme un sujet tabou, une menace plus ou moins définie. La bulle finit par éclater (comme une bombe) sous les pressions extérieures. La violence s'immisce de force dans la vie des personnages... jusqu'au désespoir.
De jeunes acteurs justes et émouvants au service d'un film courageux, qui s'attaque à la fois à deux sujets "chauds" - homosexualité, conflit israëlo-palestinien - pour nous livrer une histoire unique mais à résonance universelle.
1 commentaire:
J'y suis déjà retourné 2 fois.
Tu as raison : le mot : abasourdi.
L'ai été deux fois :)
bien à toi,
Nico
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