5.3.10

Ana Moura

C'était le spectacle de clôture du festival Montréal en Lumière. La communauté portugaise de Montréal, ainsi que les lusophiles dont je fais partie, étaient réunis au Centre Pierre-Péladeau le 27 février, pour écouter pour la première fois à Montréal la fadista portugaise Ana Moura.
Une voix profonde et sensuelle, une présence pleine de douceur et d'élégance, une réelle connivence avec le public, ont fait de ce spectacle un beau moment d'émotions partagées. Une fois de plus, je me suis laissée emportée par ces mélodies si transcendantes... il y a peu de musiques qui m'émeuvent autant sans même que je ne comprenne les paroles !
Ana était accompagnée de trois musiciens d'exception. Une guitare classique, une basse et une guitare portugaise : trois instruments à cordes qui se mariaient parfaitement bien et répondaient à la voix chaleureuse d'Ana, dans des morceaux du répertoire traditionnel du fado et des compositions plus personnelles.





Même si j'avais préféré quelque peu le timbre de voix de Mariza, Ana Moura a été une belle découverte musicale. Dans sa carrière, la chanteuse portugaise a eu la chance de participer à un projet avec les Rolling Stones, Stones World, et elle nous a livré quelques interprétations de leurs chansons étrangement revisitées en fado : No expectation et Brown Sugar.





Pour écouter plus de morceaux et suivre son actualité, voir le Myspace d'Ana Moura.

3 commentaires:

Nuno a dit…

Je suis content de voir que tu as aimé. Je sens que vais écouter davantage de fado prochainement... (la saudade...)

Doris a dit…

Oui, c'est certain...
"Quitter Lisbonne", cette fois c'est pour de vrai ;-)

Nuno a dit…

C'était un titre prémonitoire, faut croire...