Un an plus tard
Un an, déjà, s'est écoulé depuis le moment où nous posions nos valises à l'aéroport de Dorval, après avoir découvert les couleurs chatoyantes de l'automne montréalais par le hublot... Une aventure un peu folle que nous avons entrepris à deux, pour "chercher une vie meilleure", pour "découvrir une nouvelle culture" et pour tant d'autres raisons (dont je ne me rappelle plus !)...
Un an plus tard, je n'ai plus ces angoisses que tout Européen trimbale dans ses bagages en arrivant au Québec : vais-je survivre à l'hiver ? vais-je comprendre ce qu'on me dit ? J'attends l'hiver avec impatience pour aller faire de la randonnée en raquettes et l'accent français de France me paraît fade. Sans compter les bribes d'expressions québécoises que j'intègre sans même y prêter attention à mon vocabulaire.
Un an plus tard, je suis surprise de constater comme il est si facile de reprendre ses marques, de changer ses habitudes et de se recréer une "routine" ailleurs... Je ne dis pas que tout a été évident, mais je pense que le Québec se prête vraiment bien à l'adaptation, surtout lorsqu'on arrive de France sans trop de préjugés et d'exigences.
Adaptation, oui, intégration, à voir - je n'en suis pas encore à cette étape et je me demande bien si j'y arriverais un jour. Et je n'ai pas l'impression que je puisse être un jour aussi "intégrée" ici, que je ne l'ai été en France. Mais est-ce nécessaire, dans un pays où l'on parle plus de communautés que d'intégration ? C'est une question ouverte, car l'intégration a toujours été pour moi une question très sensible.
Un an plus tard, je continue de voir l'avenir avec incertitude. La question nous est posée assez souvent et elle l'est à tous les immigrants comme nous (qui avons la chance d'avoir le choix). Souhaitons-nous rester ? Rentrerons-nous un jour ? La décision est d'autant plus difficile qu'elle est à prendre à deux... ou pas.
PS : Le titre de ce billet est un petit clin d'œil à celui-ci.
Un an plus tard, je n'ai plus ces angoisses que tout Européen trimbale dans ses bagages en arrivant au Québec : vais-je survivre à l'hiver ? vais-je comprendre ce qu'on me dit ? J'attends l'hiver avec impatience pour aller faire de la randonnée en raquettes et l'accent français de France me paraît fade. Sans compter les bribes d'expressions québécoises que j'intègre sans même y prêter attention à mon vocabulaire.
Un an plus tard, je suis surprise de constater comme il est si facile de reprendre ses marques, de changer ses habitudes et de se recréer une "routine" ailleurs... Je ne dis pas que tout a été évident, mais je pense que le Québec se prête vraiment bien à l'adaptation, surtout lorsqu'on arrive de France sans trop de préjugés et d'exigences.
Adaptation, oui, intégration, à voir - je n'en suis pas encore à cette étape et je me demande bien si j'y arriverais un jour. Et je n'ai pas l'impression que je puisse être un jour aussi "intégrée" ici, que je ne l'ai été en France. Mais est-ce nécessaire, dans un pays où l'on parle plus de communautés que d'intégration ? C'est une question ouverte, car l'intégration a toujours été pour moi une question très sensible.
Un an plus tard, je continue de voir l'avenir avec incertitude. La question nous est posée assez souvent et elle l'est à tous les immigrants comme nous (qui avons la chance d'avoir le choix). Souhaitons-nous rester ? Rentrerons-nous un jour ? La décision est d'autant plus difficile qu'elle est à prendre à deux... ou pas.
PS : Le titre de ce billet est un petit clin d'œil à celui-ci.
3 commentaires:
J'ai apprécié le clin d'oeil. Pour ma part, ça fait déjà 4 ans et demi... En fait, je pense que ce n'est pas très compliqué de trouver une meilleure "qualité" de vie qu'à Paris. Même si Paris me manque, je sais qu'il est plus doux de vivre à Lisbonne, par exemple, et je suppose que c'est aussi le cas de Montréal.
4 ans et demi... c'est énorme. Serons-nous encore ici dans 4 ans et demi ? (il paraît que la barre des 5 ans est décisive !)
Pour ma part, ce n'est pas Paris qui me manque mais certaines personnes bien spéciales... Si je pouvais comme par miracle vous faire venir tous ici, chers amis, je serais vraiment heureuse !
Tout pareil!
Premier pas gagné: Annabelle adore le nouvel appart... hehe
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