"Votre voiture est cassée"
A peine avais-je terminé de prendre mon petit déjeuner, que la sonnette retentit. Tiens, j'ai pas oublié d'enlever la clé de la porte hier soir ?
"Votre voiture est cassée. Je voulais juste vous prévenir." J'écarquille les yeux. "La blanche ?". "Oui, celle du 91." "Merci, merci beaucoup". Je n'avais jamais remarqué cette gentille voisine, mais elle, elle avait dû nous repérer.
Encore abasourdie par la nouvelle, je m'habille en vitesse et cours constater l'ampleur des dégâts. Heureusement, ce n'est pas "la voiture" qui est cassée mais uniquement la vitre du conducteur. Les brisures de glace sont éparpillées sur le trottoir et sur le siège. Je n'en crois pas mes yeux. Les loquets sont ouverts, la portière arrière n'est pas tout à fait fermée. Devant ce spectacle, je n'ai pu m'empêcher de penser que c'était peut-être un acte de racisme ou de vengeance, qu'il y avait peut-être un voisin qui ne nous supportait pas (mais pourquoi donc ?). Puis, j'ai remarqué la porte de l'autoradio ouverte et les papiers sortis du coffre de l'accompagnateur et posés sur le siège. Vraisemblablement, le voleur a dû repérer la voiture restée immobile pendant une semaine et a juste voulu récupérer l'autoradio. Pas de bol pour lui, Collin avait pensé à la retirer avant son départ. Donc, tout ça pour rien ?
Je l'avoue, cela fait quand même un choc de voir une vitre réduite en morceaux, surtout quand tous les passants ne peuvent s'empêcher de regarder d'un air curieux ou compatissant. Que dois-je faire ? Ce n'est pas ma voiture, je n'ai pas le permis, je n'ai pas les coordonnées de l'assurance... Coup de bol, je retrouvais une lettre de l'assurance parmi les papiers dispersés dans la voiture. Suivi d'un nouveau coup de déception, le numéro d'appel n'est pas disponible le dimanche...
Après deux coups de fil pour chercher conseils et réconfort, je retourne en plusieurs fois nettoyer les débris et couvrir la fenêtre de sacs plastiques découpés et raffistolés pour protéger provisoirement la voiture d'une pluie éventuelle... Impossible de la bouger, aucune autre place disponible dans la rue...
Pendant ce temps, plusieurs passants inquiets m'interpellent... "Ah c'est vous, la voiture cambriolée ? Ca s'est passé dans cette rue ?" Ici même, Madame... Je vois que la nouvelle s'est vite propagée...
Il y a comme une certitude, celle d'habiter dans un "quartier paisible", qui s'est aussi brisée cette nuit...
"Votre voiture est cassée. Je voulais juste vous prévenir." J'écarquille les yeux. "La blanche ?". "Oui, celle du 91." "Merci, merci beaucoup". Je n'avais jamais remarqué cette gentille voisine, mais elle, elle avait dû nous repérer.
Encore abasourdie par la nouvelle, je m'habille en vitesse et cours constater l'ampleur des dégâts. Heureusement, ce n'est pas "la voiture" qui est cassée mais uniquement la vitre du conducteur. Les brisures de glace sont éparpillées sur le trottoir et sur le siège. Je n'en crois pas mes yeux. Les loquets sont ouverts, la portière arrière n'est pas tout à fait fermée. Devant ce spectacle, je n'ai pu m'empêcher de penser que c'était peut-être un acte de racisme ou de vengeance, qu'il y avait peut-être un voisin qui ne nous supportait pas (mais pourquoi donc ?). Puis, j'ai remarqué la porte de l'autoradio ouverte et les papiers sortis du coffre de l'accompagnateur et posés sur le siège. Vraisemblablement, le voleur a dû repérer la voiture restée immobile pendant une semaine et a juste voulu récupérer l'autoradio. Pas de bol pour lui, Collin avait pensé à la retirer avant son départ. Donc, tout ça pour rien ?
Je l'avoue, cela fait quand même un choc de voir une vitre réduite en morceaux, surtout quand tous les passants ne peuvent s'empêcher de regarder d'un air curieux ou compatissant. Que dois-je faire ? Ce n'est pas ma voiture, je n'ai pas le permis, je n'ai pas les coordonnées de l'assurance... Coup de bol, je retrouvais une lettre de l'assurance parmi les papiers dispersés dans la voiture. Suivi d'un nouveau coup de déception, le numéro d'appel n'est pas disponible le dimanche...
Après deux coups de fil pour chercher conseils et réconfort, je retourne en plusieurs fois nettoyer les débris et couvrir la fenêtre de sacs plastiques découpés et raffistolés pour protéger provisoirement la voiture d'une pluie éventuelle... Impossible de la bouger, aucune autre place disponible dans la rue...
Pendant ce temps, plusieurs passants inquiets m'interpellent... "Ah c'est vous, la voiture cambriolée ? Ca s'est passé dans cette rue ?" Ici même, Madame... Je vois que la nouvelle s'est vite propagée...
Il y a comme une certitude, celle d'habiter dans un "quartier paisible", qui s'est aussi brisée cette nuit...
2 commentaires:
Whooo, c'est moche ça :(
Bon courage la miss !
Merci beaucoup ! Finalement la vitre ne pourra être remplacée que samedi prochain... Leur planning de la semaine était déjà plein, preuve peut-être que beaucoup de vandalismes de ce genre ont lieu dans la commune...
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