Grupo Corpo
Ramper. Sautiller. S'accroupir. Se tortiller. Se trémousser. Se déhancher. S'enlacer. Lutter. Tomber. Autant de verbes pour décrire les corps de la troupe brésilienne Grupo Corpo, menée par le chorégraphe Rodrigo Perdeneiras, qui se produisait à la Place des Arts pour quelques soirées début avril.
Une danse organique, qui rappelle les insectes et le monde animal. Parfois des postures qui ressemblent à celles des sauterelles. Une impression de fourmillement. Des corps vivants, et parfois, des corps inertes. Du bout des pieds jusqu'au bout des cheveux (!), la vie circule à travers les gestes, qui expriment l'énergie et parfois la violence de la vie. Des mouvements tantôt fluides, tantôt saccadés, qui animent les corps ; des corps abandonnés à leurs pulsions vitales, à leurs ondulations nécessaires.
Dix-neuf danseurs et danseuses qui entrent et sortent de scène sans cesse, se meuvent en foule, en groupe, en couple, en solo. Souvent une composition de plusieurs petits groupes ayant des dynamiques différentes, une gestuelle propre, et qui pourtant forment un tout harmonieux. On ne sait plus où poser le regard, on est certain qu'on est en train de manquer quelque chose.
J'essaie de décrire les sensations visuelles, mais il ne faut pas oublier la trame sonore, aux sonorités typiquement brésiliennes, qui soutient toute la création. J'ai découvert en lisant cet article dans Le Devoir que la musique était créée à l'étape de la composition chorégraphique, au fur et à mesure adaptée à la danse et non l'inverse. La fusion est ainsi vraiment parfaite. Les transitions entre des styles musicaux pourtant éloignés sont rendues possibles.
Extraits des deux pièces présentées, Parabelo (1997) et Breu (2007).
Jetez un oeil sur le site officiel de Grupo Corpo et ne les manquez pas s'ils passent près de chez vous !
Une danse organique, qui rappelle les insectes et le monde animal. Parfois des postures qui ressemblent à celles des sauterelles. Une impression de fourmillement. Des corps vivants, et parfois, des corps inertes. Du bout des pieds jusqu'au bout des cheveux (!), la vie circule à travers les gestes, qui expriment l'énergie et parfois la violence de la vie. Des mouvements tantôt fluides, tantôt saccadés, qui animent les corps ; des corps abandonnés à leurs pulsions vitales, à leurs ondulations nécessaires.
Dix-neuf danseurs et danseuses qui entrent et sortent de scène sans cesse, se meuvent en foule, en groupe, en couple, en solo. Souvent une composition de plusieurs petits groupes ayant des dynamiques différentes, une gestuelle propre, et qui pourtant forment un tout harmonieux. On ne sait plus où poser le regard, on est certain qu'on est en train de manquer quelque chose.
J'essaie de décrire les sensations visuelles, mais il ne faut pas oublier la trame sonore, aux sonorités typiquement brésiliennes, qui soutient toute la création. J'ai découvert en lisant cet article dans Le Devoir que la musique était créée à l'étape de la composition chorégraphique, au fur et à mesure adaptée à la danse et non l'inverse. La fusion est ainsi vraiment parfaite. Les transitions entre des styles musicaux pourtant éloignés sont rendues possibles.
Extraits des deux pièces présentées, Parabelo (1997) et Breu (2007).
Jetez un oeil sur le site officiel de Grupo Corpo et ne les manquez pas s'ils passent près de chez vous !
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