Happy-go-lucky, une invitation à prendre la vie du bon côté
Après une filmographie plutôt grave, sinon dramatique, c'est avec une certaine curiosité que j'ai découvert le dernier film de Mike Leigh au festival Paris Cinéma, une comédie légère qui redonne du baume au coeur.
Pauline, alias Poppy, jeune londonienne de trente ans, est contente avec sa vie ("happy with her life"). Pétillante et fantaisiste, lançant des plaisanteries à tout-va, elle profite de son boulot d'institutrice, de sa colloc, de ses soeurs, copines et collègues, et prend la vie comme elle vient.
Lorsqu'on lui vole son vélo, au lieu de s'énerver, elle est plutôt triste de ne pas avoir eu l'occasion de "lui dire aurevoir". Et elle décide de commencer des cours de conduite. Elle tombe sur un moniteur peu enclin à rire de ses plaisanteries : agressif, pessimiste, faisant des réflexions douteuses sur l'éducation et le multiculturalisme, il est l'opposé total de son élève. Les cours de conduite se transforment alors en cauchemar (et font paraître les miens comme une partie de plaisir !).
Comme à son habitude, Mike Leigh livre des personnages authentiques et attachants, malgré leurs défauts. Je n'ai jamais rencontré de Poppy dans ma vie, mais le film donne envie d'y croire. On rit de son caractère, de son rire communicatif, de ses maladresses et de ses blagues.
Mais Poppy est loin d'être idiote, elle perçoit tout de suite la détresse chez les autres et a envie de les aider. Que ce soit, le moniteur qu'elle souhaiterait voir sourire, son élève violent qui tape ses camarades ou un SDF déboussolé. Cette générosité toute naturelle ne la rend que plus touchante à nos yeux.
Son principal défaut : son inconscience des risques qu'elle prend, son manque de prudence parfois. "Happy-go-lucky" veut bien dire "insouciant" (Le titre donné par le distributeur français, "Be happy", enlève tout son sens au titre original...).
Si le film a une limite, c'est qu'il repose peut-être trop entièrement sur la description d'un seul personnage, de sa personnalité et de sa vie, et qu'il ne creuse pas trop les différentes histoires possibles. L'interprétation de Poppy a d'ailleurs valu à Sally Hawkins l'Ours d'argent de la meilleure actrice au dernier festival de Berlin.
Le comédie de Mike Leigh, qui sort en salles le 27 août, est une invitation à profiter du bonheur à portée de main et à saisir sa chance au bon moment.
Pauline, alias Poppy, jeune londonienne de trente ans, est contente avec sa vie ("happy with her life"). Pétillante et fantaisiste, lançant des plaisanteries à tout-va, elle profite de son boulot d'institutrice, de sa colloc, de ses soeurs, copines et collègues, et prend la vie comme elle vient.
Lorsqu'on lui vole son vélo, au lieu de s'énerver, elle est plutôt triste de ne pas avoir eu l'occasion de "lui dire aurevoir". Et elle décide de commencer des cours de conduite. Elle tombe sur un moniteur peu enclin à rire de ses plaisanteries : agressif, pessimiste, faisant des réflexions douteuses sur l'éducation et le multiculturalisme, il est l'opposé total de son élève. Les cours de conduite se transforment alors en cauchemar (et font paraître les miens comme une partie de plaisir !).
Comme à son habitude, Mike Leigh livre des personnages authentiques et attachants, malgré leurs défauts. Je n'ai jamais rencontré de Poppy dans ma vie, mais le film donne envie d'y croire. On rit de son caractère, de son rire communicatif, de ses maladresses et de ses blagues.
Mais Poppy est loin d'être idiote, elle perçoit tout de suite la détresse chez les autres et a envie de les aider. Que ce soit, le moniteur qu'elle souhaiterait voir sourire, son élève violent qui tape ses camarades ou un SDF déboussolé. Cette générosité toute naturelle ne la rend que plus touchante à nos yeux.
Son principal défaut : son inconscience des risques qu'elle prend, son manque de prudence parfois. "Happy-go-lucky" veut bien dire "insouciant" (Le titre donné par le distributeur français, "Be happy", enlève tout son sens au titre original...).
Si le film a une limite, c'est qu'il repose peut-être trop entièrement sur la description d'un seul personnage, de sa personnalité et de sa vie, et qu'il ne creuse pas trop les différentes histoires possibles. L'interprétation de Poppy a d'ailleurs valu à Sally Hawkins l'Ours d'argent de la meilleure actrice au dernier festival de Berlin.
Le comédie de Mike Leigh, qui sort en salles le 27 août, est une invitation à profiter du bonheur à portée de main et à saisir sa chance au bon moment.
3 commentaires:
Moi j'ai été plutôt déçue...
J'ai trouvé les traits des personnages trop grossis, les mimiques de l'actrice énervantes (sa manière de sourire un peu bêtement n'importe quand), des situations facilement prévisibles. Il y a avait quand même de bonnes scènes, mais l'ensemble reste trop léger (dans le sens creux) à mon goût. Trop léger et trop gros pour toucher.
Les mimiques de l'actrice m'ont personnellement beaucoup amusée mais je peux comprendre ton point de vue : ce portrait n'est pas assez nuancé. En tout cas, je pense n'avoir jamais vu une actrice tirer autant la langue !!
I enjoyed reading your blog thanks.
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