Ivoires d'Afrique
Le Musée du quai Branly présente jusqu'au 11 mai une exposition d'une vingtaine d’œuvres en ivoire d'origine africaine, arrivées en Europe entre la fin du XVe et le début du XIXe siècle. Ces sculptures, provenant des zones de l’embouchure du Congo, de la Sierra Leone et du Nigéria actuels, ont été les premières œuvres d'art à atteindre l'Europe à la suite de l'exploration des côtes d'Afrique sub-saharienne par les navigateurs portugais. Alliant exotisme et luxure aux yeux des Européens, ces pièces raffinées sont entrées dans des collections aristocratiques, et font partie aujourd’hui des collections publiques françaises.
On en distingue deux ensembles : les ivoires destinés à un usage local, marques de dignité pour les chefs locaux, et ceux destinés à l’exportation, commandés par les navigateurs portugais. Ces derniers sont désignés par l’expression "ivoires afro-portugais" et comportent des motifs iconographiques européens : croix, motifs manuélins, scènes de chasse… On distingue ensuite deux sous-ensembles en fonction du territoire précis de provenance : les ivoires "bini-portugais" créés par des artistes Bini du royaume du Bénin, et les ivoires "sapi-portugais" par des artistes Sapi de Sierra Leone.
J’ai eu un petit coup de cœur pour cette cuiller d’ivoire sapi-portugais, d'une grande finesse, et dont le manche est composé d’une scène assez extraordinaire : une gueule de crocodile en train de dévorer un bras humain !
On en distingue deux ensembles : les ivoires destinés à un usage local, marques de dignité pour les chefs locaux, et ceux destinés à l’exportation, commandés par les navigateurs portugais. Ces derniers sont désignés par l’expression "ivoires afro-portugais" et comportent des motifs iconographiques européens : croix, motifs manuélins, scènes de chasse… On distingue ensuite deux sous-ensembles en fonction du territoire précis de provenance : les ivoires "bini-portugais" créés par des artistes Bini du royaume du Bénin, et les ivoires "sapi-portugais" par des artistes Sapi de Sierra Leone.
J’ai eu un petit coup de cœur pour cette cuiller d’ivoire sapi-portugais, d'une grande finesse, et dont le manche est composé d’une scène assez extraordinaire : une gueule de crocodile en train de dévorer un bras humain !
Photo Patrick Gries, musée du quai Branly
Des explications plus détaillées et davantage de photos dans le dossier de presse du Musée du quai Branly présentant l’exposition.
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