Le Dernier roi d'Ecosse
Le Dernier roi d'Ecosse, film américain de Kevin MacDonald, m'a vraiment bouleversée. Enfin un film qui pointe du doigt la source des plus grands maux de l'Afrique : le pouvoir, les dictatures. Un film qui ose, qui prend cette liberté de parler de l'histoire meurtrie de l'Ouganda.
Le film se présente comme une lente prise de conscience, suivie d'une rapide descente aux enfers du jeune Ecossais Nicholas, débarqué en Afrique juste après l'obtention de son diplome de médecine, à la recherche d'"aventure". C'est par son point de vue innocent, puis de plus en plus conscient de l'horreur qui est en train d'être perpétrée par le gouvernement dans le pays, que l'action nous est montrée. Les couleurs chaudes de la terre africaine (le film a été tourné en Ouganda) et l'ambiance conviviale et chaleureuse des habitants, au début du film, sont ensuite remplacées par des images violentes qui marquent l'esprit : soit des flashes rapides de violence physique (âmes sensibles s'abstenir !), soit des séquences de pression ou de violence psychologique.
Le dictateur Amin Dada, qui s'est fait appeler "Le dernier roi d'Ecosse" pour témoigner de ses bons sentiments envers l'Ecosse, est arrivé au pouvoir soi-disant pour délivrer son peuple de l'emprise de son prédécesseur, lui-même sanguinaire. Il est placé au pouvoir par les Anglais qui finissent par perdre le contrôle sur sa personnalité de plus en plus impulsive. Il est magistralement interprété par Forest Whitaker, oscarisé pour sa prestation, et qui a su rendre toute l'ambiguïté du personnage, à la fois autoritaire et attachant à certains moments du film. Son charisme a sû charmer non seulement le jeune médecin écossais mais également, dans le moment le plus critique du film, les journalistes étrangers... Un cas qui je pense peut être transposé à d'autres cas de figure en Afrique, et qui peut expliquer en partie les rapports de sympathie privilégiés d'un certain président français avec certains dictateurs africains...
Le film se présente comme une lente prise de conscience, suivie d'une rapide descente aux enfers du jeune Ecossais Nicholas, débarqué en Afrique juste après l'obtention de son diplome de médecine, à la recherche d'"aventure". C'est par son point de vue innocent, puis de plus en plus conscient de l'horreur qui est en train d'être perpétrée par le gouvernement dans le pays, que l'action nous est montrée. Les couleurs chaudes de la terre africaine (le film a été tourné en Ouganda) et l'ambiance conviviale et chaleureuse des habitants, au début du film, sont ensuite remplacées par des images violentes qui marquent l'esprit : soit des flashes rapides de violence physique (âmes sensibles s'abstenir !), soit des séquences de pression ou de violence psychologique.
Le dictateur Amin Dada, qui s'est fait appeler "Le dernier roi d'Ecosse" pour témoigner de ses bons sentiments envers l'Ecosse, est arrivé au pouvoir soi-disant pour délivrer son peuple de l'emprise de son prédécesseur, lui-même sanguinaire. Il est placé au pouvoir par les Anglais qui finissent par perdre le contrôle sur sa personnalité de plus en plus impulsive. Il est magistralement interprété par Forest Whitaker, oscarisé pour sa prestation, et qui a su rendre toute l'ambiguïté du personnage, à la fois autoritaire et attachant à certains moments du film. Son charisme a sû charmer non seulement le jeune médecin écossais mais également, dans le moment le plus critique du film, les journalistes étrangers... Un cas qui je pense peut être transposé à d'autres cas de figure en Afrique, et qui peut expliquer en partie les rapports de sympathie privilégiés d'un certain président français avec certains dictateurs africains...
1 commentaire:
Un seul mot: excellent
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