30.4.09

Papillons en liberté

Nous avons profité de justesse de l'exposition "Papillons en liberté", présentée dans la Grande serre du Jardin botanique et consacrée cette année (pour sa 12e édition!) aux papillons des Amériques. C'est un peu spécial de parler d'une exposition pour des animaux vivants, mais c'est vrai qu'on reste admiratif devant autant de beauté, de délicatesse, de fragilité.
Papillons de jour et papillons de nuit se sont laissés photographier, excepté certains papillons de jour si agités qu'il était impossible de les fixer/figer avec l'objectif.
Le monde était bien nombreux, familles, amateurs de nature, photographes équipés de zooms super puissants. Parfois on aurait pu croire qu'il y avait plus d'humains que de papillons dans la serre, mais c'était juste une illusion d'optique !

Voici une petite sélection de papillons, mais aussi de fleurs et de plantes prises dans les serres avoisinantes...


















Avant de devenir papillons...




Et pour les spécialistes, je n'avais pas d'équipement photo particulier, ces photos ont été prises avec un objectif 55 mm. Juste pour vous dire à quel point on pouvait s'approcher d'eux !

24.4.09

L'absence

Vu au festival PanAfrica International - Vues d'Afrique, qui présente cette année sa 25e édition, le film L'absence, de Mama Keita, évoque les 48 heures de la vie d'Adama, jeune ingénieur travaillant dans le domaine scientifique en France, de retour au Sénégal après 15 années d'absence.
Un télégramme qu'il a reçu le pressait de rentrer pour voir sa grand-mère mourante (et l'enterrer). Mais arrivé dans la maison familiale, il la découvre en pleine santé ! Sa sœur muette, par contre, est celle qui a envoyé ce télégramme, comme un appel au secours auquel elle ne se doutait pas qu'il répondrait. Et les choses basculent rapidement à partir du moment où Adama découvre que sa sœur se prostitue... Il est obligé d'affronter les démons du passé (et du présent) et se rend compte à quel point il est devenu étranger au monde de son enfance. Va-t-il décider de rester ?
C'est en tout cas ce que souhaite le réalisateur, présent à la projection. Les diplômés africains qui ne rentrent pas au pays après leurs études, sont un réel manque qui sert les régimes dictatoriaux, vidant l'Afrique de ses élites. Dans les familles, c'est aussi un investissement à perte, puisque le fils aîné, qui traditionnellement deviendrait le bastion de la famille, est absent.
La soeur muette serait (selon Mama Keita) une métaphore de l'Afrique mais je trouve la comparaison tellement dure... Ignorée par son frère qui n'a jamais voulu apprendre la langue des signes pour communiquer avec elle, complètement dominée par son proxénète... puis brutalisée par son frère, qui pense d'abord à sa propre honte au lieu de penser à ce qu'elle endure... Mais sa souffrance n'est qu'une parmi tant d'autres, ne cesse de rappeler le film.




A travers les différentes discussions, entre Adama et sa grand-mère, son professeur ou son meilleur ami d'antant, le film synthétise très bien différentes problématiques liées à l'immigration vues du côté de l'immigré qui a réussi. Il montre qu'il y a toujours un décalage certain (une sorte de naïveté peut-être) avec le monde laissé derrière lui et un sentiment de culpabilité par rapport à ceux qui sont restés et qui attendent son retour... éternellement.

15.4.09

Impressions de l'Ontario

Quatre jours de congés pour Pâques, autant en profiter pour faire une petite excursion, d'autant plus qu'un temps splendide était prévu. Nous avons choisi d'effectuer un parcours en voiture à travers l'Ontario, histoire de "voir ce qui se passe" dans la partie anglophone du Canada. Effectivement, on a bien senti la différence, on se sentait même complètement dans un autre pays ! Excepté Ottawa, qui reste en grande partie bilingue, les autres lieux que nous avons visités étaient exclusivement anglophones et avaient un fort goût... d'Angleterre. (Et je ne parle même pas des chutes du Niagara, qui avaient un fort goût d'industrie touristique et pas grand chose de canadien !)
J'ai pris plus de cinq cent photos, je vous propose donc ici les plus... représentatives.


Ottawa : le Parlement du gouvernement fédéral

Ottawa : autre édifice du Parlement canadien

Manotick : le Watson's Mill, un moulin à eau important
dans l'héritage canadien, au bord de la rivière Rideau


1860 : c'est de l'histoire ancienne !

Merrickville : le Jakes Block (1860), qui abrite un hôtel
et un très bon restaurant où déguster des spécialités


Merrickville : en aval des effluves du Canal Rideau

Toronto : la tour CN, un des symboles de la ville

Toronto : la vue de la tour CN est à couper le souffle

Toronto : à droite le Financial District,
à gauche les quartiers d'habitations plus populaires


Toronto : vue sur les quais,
les îles et le lac Ontario

Toronto : vue sur la tour CN depuis les quais aménagés

En croisière au large de Toronto

Toronto : promenade dans le quartier de Kensington Market

Kensington Market, boutique de hamacs et vêtements équitables

Kensington Market : sur le vif

Toronto : quartier chinois

Toronto : Alexandre le Grand mis en valeur dans le quartier grec

Les célèbres chutes du Niagara

Vue sur les Horseshoe Falls, en forme de fer à cheval

En fonction des points de vue, on aperçoit des arcs-en-ciel

En remontant vers le lac Ontario, le Niagara River fait un virage :
the Whirlpool

Loin de la foule, une petite promenade le long de la rivière

En arrivant sur le lac Ontario, à Niagara-on-the-Lake,
superbe coucher de soleil qui laisse apercevoir la silhouette de Toronto


Romantique... mais il fait froid !

Dans le centre-ville, un pub irlandais nous offre une ambiance chaleureuse,
une délicieuse bière et un excellent repas (un de nos meilleurs souvenirs !)

Kingston : Prince George Hotel (1809-1867)

Ici, les écureuils sont noirs et bien plus petits qu'à Montréal

Le Musée de la Marine des Grands Lac. Kingston regorge de musées,
mais malheureusement ils ne sont ouverts qu'en haute saison