Un fauve en ville
Paris nous rattrape souvent à Montréal... Dans la grande rétrospective Van Dongen que le Musée des Beaux-Arts de Montréal propose jusqu'au 19 avril, c'est encore une fois la ville de Paris qui est mise en lumière, à travers des esquisses de ses rues ou des portraits aux couleurs flamboyantes.
Néerlandais d'origine, Van Dongen découvre la capitale française en 1897 puis s'y installe en 1899. Il fréquente Matisse, Picasso, Derain et Vlaminck mais développe un style bien à lui. Au début de sa carrière, il fait des illustrations pour des journaux satiriques, qui décrivent bien les moeurs de son époque. Souvent, dans les rues de Paris, ce sont des silhouettes, des costumes et des chapeaux, des robes et des coiffures, plus que des personnages. Puis son oeuvre évolue et on découvre des toiles géantes, d'un expressionnisme éclatant et d'un fauvisme assumé. De nombreux portraits de femmes, en grande partie dans des positions impudiques ; mais aussi le monde du cirque et ses clowns au visage triste. Les expressions, les textures, les bijoux, le maquillage... tout est transcris en couleur.
Tout au long du parcours proposé dans le musée, et qui suit chronologiquement les étapes de la vie de Kees Van Dongen, il y a une constante : cette volonté d'exprimer l'intensité d'une époque, un réel intérêt pour les gens qui l'habitent.
J'aime beaucoup cette citation de Van Dongen : « Je connais l'histoire de chacune de ces femmes. Une histoire profondément tragique. Elles ont expérimenté la vie sur toutes ses facettes. Ce n'est pas en les peignant avec des couleurs criardes que je peux les aider, mais peut-être pourrai-je exprimer l'intensité de leurs vies ? »
Enfin, vous pouvez aussi faire une petite portion de visite virtuelle, qui comporte certains des plus beaux tableaux de l'exposition.
Néerlandais d'origine, Van Dongen découvre la capitale française en 1897 puis s'y installe en 1899. Il fréquente Matisse, Picasso, Derain et Vlaminck mais développe un style bien à lui. Au début de sa carrière, il fait des illustrations pour des journaux satiriques, qui décrivent bien les moeurs de son époque. Souvent, dans les rues de Paris, ce sont des silhouettes, des costumes et des chapeaux, des robes et des coiffures, plus que des personnages. Puis son oeuvre évolue et on découvre des toiles géantes, d'un expressionnisme éclatant et d'un fauvisme assumé. De nombreux portraits de femmes, en grande partie dans des positions impudiques ; mais aussi le monde du cirque et ses clowns au visage triste. Les expressions, les textures, les bijoux, le maquillage... tout est transcris en couleur.
Tout au long du parcours proposé dans le musée, et qui suit chronologiquement les étapes de la vie de Kees Van Dongen, il y a une constante : cette volonté d'exprimer l'intensité d'une époque, un réel intérêt pour les gens qui l'habitent.
J'aime beaucoup cette citation de Van Dongen : « Je connais l'histoire de chacune de ces femmes. Une histoire profondément tragique. Elles ont expérimenté la vie sur toutes ses facettes. Ce n'est pas en les peignant avec des couleurs criardes que je peux les aider, mais peut-être pourrai-je exprimer l'intensité de leurs vies ? »
Enfin, vous pouvez aussi faire une petite portion de visite virtuelle, qui comporte certains des plus beaux tableaux de l'exposition.